Detailansicht

La dimension imaginaire du réel dans la philosophie de Husserl

Phaenomenologica 198
ISBN/EAN: 9789048197965
Umbreit-Nr.: 7383224

Sprache: Französisch
Umfang: ix, 397 S.
Format in cm:
Einband: gebundenes Buch

Erschienen am 02.11.2010
Auflage: 1/2010
€ 53,49
(inklusive MwSt.)
Lieferbar innerhalb 1 - 2 Wochen
  • Zusatztext
    • Cette étude propose une analyse précise de la conception husserlienne des images et de l'imagination. Il s'agit d'en recenser les principaux traits et de fixer les définitions des notions clés. L'enjeu de ce travail dépasse largement la seule question de la nature de l'imagination: la manière dont Husserl repense l'imaginaire implique un bouleversement profond de notre conception du réel même. Ce dernier se révèle être beaucoup moins implacable, plus spirituel et flottant qu'on ne le croit communément. On peut montrer corrélativement que cette conception originale de l'imaginaire apporte un éclairage nouveau sur la réflexion de Husserl concernant la crise.
  • Kurztext
    • Cette étude a pour objet la conception husserlienne de l'imagination ainsi que son lien essentiel avec une radicale subversion de la notion de réalité. L'une des audaces remarquables de la philosophie de Husserl tient dans sa définition de l'image comme intuition c'est-à-dire comme capable de fournir un remplissement de la visée. Est ainsi dévoilé un imaginaire plus fondamental que le simple fruit de mon imagination et nous découvrons en lui un mode de présence spécifique des choses mêmes: la présence flottante. La manière dont nous concevons le réel est alors bouleversée. C'est la présence et l'être même de tout être qui exigent une redéfinition afin d'intégrer une dimension d'ubiquité et de diffraction sensible. Ainsi Husserl invite à se méfier du prétendu caractère implacable de la réalité et refuse de l'hypostasier en soi. Il entend révéler la dimension cachée, transcendantale, de notre monde, mais montre également que ces profondeurs se définissent comme le ' royaume des Mères ': en elles règnent les esquisses, les analogies, les fantômes et le ' flottement entre être et non être '. Dès lors, si l'imaginaire est une dimension du réel, comment vivre dans ce monde ambigu ? Ne sommes-nous pas responsables de ces êtres inachevés sollicitant nos reprises créatrices ? Comment parvenir à la maîtrise rationnelle d'un sens sensible, fluent, esquissé et miroitant ? L'on peut ainsi dévoiler un lien essentiel entre la philosophie husserlienne de l'imaginaire et sa réflexion sur la crise moderne.
  • Autorenportrait
    • Annabelle Dufourcq a été étudiante en classe préparatoire et à la faculté de philosophie de Clermont Ferrand. Elle est professeur agrégée de philosophie depuis 1999. Elle enseigne depuis lors en lycée et a écrit en 2003-2006 une thèse de Doctorat sous la direction de Renaud Barbaras. La soutenance a eu lieu à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en décembre 2008. Elle est chargée de cours à la Faculté de philosophie de Clermont-Ferrand (Université Blaise Pascal Clermont II) depuis septembre 2008 et a obtenu la qualification aux fonctions de Maître de conférences en février 2009. Elle a publié un article intitulé "Institution et imaginaire: la réflexion merleau-pontyenne sur les illusions amoureuses ' dans Chiasmi international (2005) et a notamment participé à deux colloques qui se sont tenus à Prague en avril 2006 (' Image et imagination. Phénoménologie en France ') et septembre 2008 (' Corporeity and affectivity. Fifth central and eastern European conference on phenomenology ').