Detailansicht

Le côte obscur de la lumière

Petit manuel de survie par Oskar Freysinger
ISBN/EAN: 9783966984997
Umbreit-Nr.: 9636125

Sprache: Französisch
Umfang: 340 S.
Format in cm: 2.1 x 20.8 x 14.8
Einband: kartoniertes Buch

Erschienen am 22.05.2020
€ 16,90
(inklusive MwSt.)
Nachfragen
  • Zusatztext
    • Fin juin 2016. Je suis assis au bord de la mer, sur une plage corse. Éreinté par la lourdeur de ma charge gouvernementale, je me réjouis des quelques semaines de repos qui devraient me permettre de me ressourcer, si rien de fâcheux ne vient les perturber comme ce fut trop souvent le cas par le passé. Mais ce qui me rend particulièrement heureux, en cet instant, c'est que durant la traversée nocturne en ferry depuis Savone, il m'a été donné de vivre un évènement exceptionnel pour un poète. Bercé par une mer légèrement agitée, j'ai rêvé que j'écrivais un poème. Or, chose absolument exceptionnelle, j'avais encore en mémoire à mon réveil les trois quarts du texte. Je notai immédiatement sur un bout de papier les vers conservés, afin de les compléter plus tard. C'est à cette fin que je suis assis là, sur la plage déserte, à mi-chemin entre le roulement des vagues et le chant des cigales peuplant la forêt de pins qui borde le littoral. En raison de la métrique et des rimes, le texte du poème est assez facile à reconstituer. Pendant que j'y travaille, je constate que le rythme du texte reflète parfaitement le mouvement immuable de la mer. Il faudra que j'en fasse une chanson, un de ces jours. C'est la septième année que je viens en Corse avec ma famille. Bien que mes enfants soient adultes, tous les trois viennent encore régulièrement passer quelques jours avec nous. Notre fille de coeur se joint presque chaque année à eux.
  • Kurztext
    • Avant-propos Cela fait exactement vingt ans que je foule le parquet glissant de la politique. Étais-je prédestiné à une telle carrière? Assurément pas. Si, à trente-sept ans, j'ai accepté de figurer pour la première fois sur une liste pour les élections communales, c'était suite à une expérience vécue dans le cadre de la campagne contre une réforme scolaire (éducation 2000) que le peuple refusa à 73 %, alors que le Parlement l'avait plébiscitée à la quasi-unanimité. C'était l'une de ces réformes égalitaristes qui, ailleurs, ont provoqué un nivellement par le bas dévastateur en mettant l'élève au centre du néant et en transformant les maîtres en coaches fonctionnarisés. Tout cela était mâtiné d'une dépersonnalisation progressive de l'acte pédagogique dont on chercha à faire une science exacte afin de mieux harmoniser (comprendre: collectiviser) les programmes, les méthodes et les consciences. Ce qui sauva partiellement l'école de mon canton fut la réaction déterminée des citoyens et la résistance naturelle des enseignants. Quoiqu'on tentât par la suite d'introduire la réforme par rondelles de salami, ils surent continuer à transmettre, par-delà la sanctification du savoir-être et des seules compétences, une base de savoir essentielle, en particulier dans les branches fondamentales que sont les lettres et les mathématiques. Ce jourlà, je me suis dit que la politique était une affaire bien trop sérieuse pour n'être confiée qu'à des hommes politiques. À cette époque, je pensais qu'il y avait deux catégories distinctes dans la société: les élus et les autres. Je me suis donc dit qu'en raison de l'impact que la politique avait sur ma vie et celle des miens et du fait qu'il ne servait à rien de critiquer sans jamais s'engager concrètement soimême, il fallait que je franchisse le pas. Il y eut d'abord une expérience aussi brève que frustrante dans le cadre du PDC. Puis je fondai, avec quelques amis, la section cantonale d'un parti politique qui est devenu, depuis, l'un des plus importants du canton et qui est rattaché au premier parti de Suisse. Cet engagement ne fut qu'un petit pas pour la société, mais Dieu que la foulée fut lourde de conséquences pour moi. Par la suite, en raison d'une succession d'accidents politiques plus aventureux et abracadabrants les uns que les autres, je gravis tous les échelons de la vie publique jusqu'à être élu au gouvernement cantonal et même me retrouver candidat au gouvernement fédéral. J'ai cherché à sortir du jeu à plusieurs reprises durant ce long cheminement, mais à chaque fois un évènement particulier, une circonstance étrange ou une agression violente me poussèrent à remettre le couvert. Je fis donc carrière en politique sans avoir le moindre plan pour cela, sans calculs, sans suivre un chemin tout tracé, sans étayer l'acquis.
  • Autorenportrait
    • Oskar Freysinger (12. Juni 1960 in Siders, Kanton Wallis) ist ein Schweizer Politiker (SVP) und Autor. Er studierte an der Universität Freiburg i. Üe. Literatur und Philologie. 1985 beendete er sein Studium mit dem Lizentiat und dem Gymnasiallehrerdiplom. Von 1987 bis 2013 wirkte er als Lehrer am Gymnasium Planta in Sitten. Freysinger ist verheiratet und Vater dreier erwachsener Kinder und eines erwachsenen Pflegekindes. Freysinger ist Mitglied des serbischen Schriftstellerverbandes, da der Schweizer Autorenverband Autorinnen und Autoren der Schweiz (AdS) sein Antragsgesuch 2005 ablehnte, weil Freysinger ihre 'gesellschaftspolitischen und ethischen Grundvorstellungen nicht teile'. Im Rahmen des Rilke-Festivals 2009 in der Schweiz erhielt Freysinger für ein Gedicht den Lyrikpreis. 2010 erhielt er den Kulturpreis seiner Wohngemeinde Savièse. Seine Werke: Brüchige Welten. Kurzgeschichten, Parabeln, Satiren. Rotten, 2004 Outrepensées. Matze, 2005 Die Schachspirale. Roman. Matze, 2006 Le nez dans le soleil. Monologue. Matze, 2009 Unter Pseudonym Janus: Canines: antipolar. Xenia éditions, 2010 Antifa. Petit manuel antifasciste. Tatamis, 2011 Löwenzahn oder Der alte Mann an der Suone. Weltbild, 2012. Mit einem Vorwort von AltBundesrätin Elisabeth Kopp Wabers Schwarm. Weltbild, 2012 Bergfried. Brinkhaus, Horw 2017 Die dunkle Seite des Lichts